Eau – Assainissement
De manière généra, en matière d’infrastructures hydrauliques, la commune de Sono dispose d’un AEPS communautaire installé en 2009 et équipé de 5 bornes fontaines et 20 branchements particuliers. La Mairie dispose également depuis 2013 de sa propre adduction d’eau alimentée par un château indépendant.
Il existe également un parc de 36 forages dont 6 institutionnels et un autre abandonné. Les localités les mieux équipées sont Sono-Centre avec 11 ouvrages et Dankoumana qui en compte 6. Cinq localités comptent de 2 à 4 ouvrages et trois autres un seul. Ces dernières sont : Lanfiéra-Koura, Soro et Zampana.
De manière générale, les ouvrages sont récents avec 15 réalisés de 2013 à 2018, 13 autres de 2000 à 2009, les plus anciens au nombre de 7 parmi lesquels 3 à Sono datant de 1986 à 1992. Les réalisations les plus récentes sont pour 2017 un forage institutionnel pour l’école primaire de Botté et un autre communautaire dans le quartier Koulabé à Sono-Centre. Durant l’année 2018, 3 forages ont fait l’objet d’une réhabilitation. La moyenne d’âge des forages dans la commune est d’environ 13 ans.
Vingt-quatre (24) ouvrages sont équipés de pompes à levier de type « India » et les 11 autres à roue de type « Volanta ». La qualité de l’eau est jugée « bonne de goût » au niveau de 80% des ouvrages, « moyenne » de 8.6% et « mauvaise » de 11.4%. Les ouvrages offrant la moins bonne eau se situent essentiellement dans les localités de Bantambo et Sono.
En ce qui concerne le taux de fonctionnalité des forages, dans la commune de Sono, celui-ci était de 85.7% selon le recensement INO 2017 contre 81.5% au niveau de la Région de la Boucle du Mouhoun. Sur les 5 ouvrages en panne, deux se situent à Sono-Centre même (72.7% de taux de fonctionnalité) et les deux autres à Botté (75.0%) et Dankoumana (83.3%).
En ce qui concerne le taux d’accès à l’eau potable, celui-ci est de 82.4% dans la commune avec 1620 personne non couvertes (estimation INO 2017). Ce chiffre place Sono parmi les communes les mieux couvertes de la Province de la Kossi (61.8%) et e la Région de la Boucle du Mouhoun (64.0%). Cinq localités ne disposent pas d’un taux d’accès à 100%. Il s’agit de Lanfiéra-Koura (0%), Koury (71.1%), Sono (72%), Siéla (88.9%) et Soro (89.3%). Au vu de la relative petite taille de la population par quartier, les zones les plus affectées sont les quartiers Banzakoro à Sono (1192 personnes non couvertes) et Samogokin à Koury (205). Dans les autres quartiers, la population n’ayant pas accès à l’eau potable varie de 16 à 75 personnes.
Il existe également sept (7) puits modernes busés dont 6 à régime permanent et un seul abandonné. Les localités équipées sont Dankoumana et Kallé (2 ouvrage chacun) et Bantombo et Siéla (1 ouvrage chacun).
Le volet assainissement est encore très peu développé au niveau de la commune de Sono. Il faut dire que la petite taille de la population ne génère encore que peu de déchets (sachets, produits manufacturés) et que ceux-ci sont soit déversés dans la rue ou brulés.
En ce qui concerne les déchets solides (déjections humaines), l’équipement en latrines dans les ménages demeure rare en dehors des logements de fonction (éducation, santé, administration) construits par l’Etat ou certains opérateurs d’appui.
En milieu rural, l’équipement des infrastructures communautaires en latrines (sous forme de blocs à plusieurs postes) se fait de plus en plus systématique au niveau des établissements scolaires, du CSPS de Sono ainsi que de la Mairie. Dans les villages, la défécation continue majoritairement à se faire à l’air libre.
En ce qui concerne les déchets liquides, il n’existe aucun système d’évacuation des eaux usées celles-ci étant déversées à l’extérieur des concessions générant ainsi des eaux stagnantes véritables foyers de prolifération des moustiques.
carte des infrastructures hydrauliques dans la commune de sono
